
Les issues de secours sont généralement associées à des portes ou des portails. Dans certains cas, l’installation de fenêtres coupe-feu s’avère nécessaire. Cela est dû aux réglementations strictes concernant le maintien de zones d’incendie appropriées.
Le risque d’incendie est-il réel ?
L’augmentation du prix des terrains et des coûts de raccordement à des services publics spécifiques entraîne un développement de plus en plus dense. Les bâtiments résidentiels, publics et industriels sont situés à proximité les uns des autres, ce qui représente un risque important en cas d’incendie, celui-ci pouvant facilement se propager d’un bâtiment à l’autre. Les nombreux véhicules dans les parkings sont également à risque, car ils sont extrêmement inflammables.
Les fenêtres ne sont pas directement incluses dans la réglementation relative à la sécurité incendie dans les bâtiments, mais elles sont nécessaires pour maintenir les zones d’incendie appropriées. La réglementation stipule que les murs coupe-feu doivent être constitués de matériaux ininflammables et que toutes les ouvertures doivent être fermées par des portes coupe-feu. Des portes coupe-feu d’une certaine résistance doivent être installées à certains endroits.
Menuiserie coupe-feu
La tendance est à l’éclairage des bâtiments par la lumière du jour, ce qui influe sur le nombre de fenêtres dans les pièces. Les réglementations exigent l’installation de fenêtres qui agissent comme une barrière contre le feu. En outre, on installe des ferrures ou des joints spéciaux qui gonflent en cas d’incendie.
Il existe sur le marché des fenêtres qui sont typiquement installées dans les zones de séparation coupe-feu. Ces fenêtres peuvent être ouvertes, mais elles sont limitées à des dimensions très spécifiques:
- 1344 mm x 2200 mm – pour les fenêtres fixes,
- 1380 mm x 2200 mm – pour les fenêtres à un seul vantail et les fenêtres de balcon,
- 2300 mm x 2200 mm – pour les fenêtres à deux vantaux et les fenêtres de balcon.
Les cadres de ces fenêtres sont faits de matériaux spécialement préparés avec des paramètres techniques appropriés, ce qui est un élément important pour maintenir la protection contre le feu.
Les fenêtres et les portes résistantes au feu ont des classes qui déterminent le degré de résistance des structures en cas d’incendie :
- Résistance au feu (R)
- Intégrité au feu (E)
- Isolation au feu (I)
Ils sont déterminés en fonction du temps en minutes entre le début de l’incendie et le moment où l’élément atteint le critère limite. Les bâtiments sont classés comme résistants au feu sur une échelle de cinq points : A, B, C, D, E. Ce classement est déterminé en fonction de la résistance des différents éléments du bâtiment, tels que la structure porteuse principale, les murs extérieurs, les murs intérieurs, la structure du toit, la couverture du toit, les fermetures coupe-feu.
Le rôle des fenêtres coupe-feu
Scellées avec des substances spéciales qui gonflent en cas d’incendie, elles empêchent la fumée et le feu de s’échapper.
Des cloisons vitrées innovantes sont de plus en plus utilisées dans les bâtiments, qui peuvent résister au feu jusqu’à soixante minutes. Transparentes et insonorisées, elles permettent d’organiser efficacement l’espace, d’égayer les intérieurs et de les agrandir, tout en maintenant une sécurité incendie maximale. Des cloisons avec des barres de muntin sont également utilisées et leur résistance au feu est comprise entre 15 et 120 minutes.
La division d’un bâtiment en secteurs, séparés par des barrières coupe-feu, peut sauver de nombreuses vies et limiter les dégâts. Ceci est particulièrement important dans les grands bâtiments d’entreprise où de nombreux documents importants sont stockés.
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